23 décembre 2019
Chaque matin
Les soleils scialytiques chassent les lunes des néons. La faune ouvrière sort de sa tanière, se faufile et s’active dans les sentes bordées de bosquets de chariots et de matériel. C’est l’heure où les grands fauves chirurgiens font leurs ablutions et leur au creux des cascades d’asepsie.
Chaque jour pourrait être un jour de printemps. Et nos mains heureuses d’enfant joueur, dans la clairière des salles opératoires, feraient voler des papillons en papier d’emballage stérile.
Mais il faut bien passer à l’acte. Rentrer dans le vif du sujet. Et la matière pensante de nos cerveaux, par ces mains prolongée, ouvre et répare les corps de nos frères allongés.
Publicité
Publicité
Commentaires