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Le poeme de Lorenzaccio
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Le poeme de Lorenzaccio
16 juin 2019

Nouvelle rubrique: Pensées à la con.

PALC n°1

 

16juin2019 Ma poésie ne transcende pas les grands esprits. Elle essaye juste de raconter la simple vie. La vie des choses, des gens et de la Nature. La Nature m’a transmis ce don d’émerveillement. C’est pour cela que je suis devenu un être contemplatif. Le haïku est la quintessence de cette acuité sensorielle, émotionnelle, intellectuelle à la vie de la Nature.

 

J’écris parfois une poésie élégiaque. Je m’abandonne à raconter ma simple vie. Ma vie d’être humain est universelle, et ainsi elle peut trouver écho chez les autres pour y apaiser, caresser, sublimer, partager ce qu’elle pourra et rendre l’approche de la nuit plus fraternelle et moins terrifiante.

 

Je pratique, en général, une poésie surranée. Je suis décalé de dix ou deux cent ans par rapport à la mode du moment. Les hommes sont tellement drôles de se lasser de l’habillage. Ils ont besoin de Nouveauté sans voir que sous la coquille des choses, il y a toujours soit une limace, soit un poème. Dans la tasse des recueils, il y a toujours soit un pisse-mémère, soit du thé au jasmin.

Ce qui pourrait devenir très intéressant dans cette théorie, pour toute personne désirant partager ses textes au plus grand nombre, est la chose suivante : plutôt que de suivre une mode présente qui est d’ors et déjà passée à demain, il n’y a qu’à ralentir la production de fromage du troupeaux de brebis qui gambadent sous nos têtes et commencer à graver nos poèmes à la main sur l’escargot le plus lent de notre jardin. Ainsi, quand nous en aurons terminé, nous nous retrouverons invariablement au même point et serons alors immanquablement à la page. Car il est bien connu que la roue reste la plus belle invention de l’humanité.

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